L’étalon de mesure est définitivement le potimarron qui doit être bio et bieau (comme tout le reste d’ailleurs), et peser environ 1,223 Kg.
On réunira autour de l’objet sphérique et charnu les ingrédients suivants :

  • deux gros oignons,
  • 3 patates,
  • 3 carottes,
  • 3 gousses d’ail,
  • 3 poireaux, (le blanc et la partie basse du vert, la partie haute pouvant être filandreuse),
  • 1/2 butternut (pas plus),
  • 1 cm de gingembre frais,
  • 4 clous de girofle,
  • 2 bouillon-cubes (aux légumes) bio,
  • du sel (gros et de Guérande),
  • du poivre (du moulin et de Kampot),
  • du persil, (en bouquet et du jardin).

Les légumes doivent être épluchés (excepté le potimarron !) et bien lavés.
De la séance des pluches dépend la réussite de la soupe : l’opération doit impérativement impliquer plusieurs adhérents de l’asso, être conviviale, et se dérouler dans la bonne humeur et l’enthousiasme. Sinon, c’est la cata, la soupe tourne (mal).

Les gros légumes se débitent en cubes de 3,3 cm de côté.
Ceux qui se rapprochent du modèle cylindrique seront découpés en tronçons de 1.35cm de long.
Les clous de girofle s’enfoncent dans un demi oignon pour être facilement repérés et enlevés à l’issue de la cuisson (sinon, attention à l’astringence).

Le sel et le poivre sont affaire de goût et de pif comme d’hab.

Le tout est harmonieusement réparti de façon homogène au fond d’une gamelle. Le volume de celle-ci, et le nombre de convives attendus, déterminent le nombre de fois où l’opération supra devra être répétée.
Si la cocotte est grande : il faudra 2 poti, et donc tout est à multiplier par deux (1 poti = peu ou prou 12 convives).

A vous de voir (si vous n’êtes pas très nombreux, vous pouvez aussi faire des divisions...).

L’eau ajoutée recouvrira totalement les légumes.

Le savant mélange est porté à ébullition et maintenu dans cet état pendant 2mn (120 s) puis être placé dans la configuration d’une marmite norvégienne, qui nous garantira une cuisson lente et un maintien au chaud de notre brouet pendant de longues heures. Mais ça, c’est une autre histoire.